Obsession rêves
Depuis quelques semaines, je me souviens de plusieurs de mes rêves. Je remarque une thématique fréquente : je suis dans une grande maison/manoir/château/immeuble et je dois trouver un moyen d’en sortir. Cette grande thématique générale est traversée par ce qui me hante et des gens que j’ai croisés, à qui j’ai pensé ou qui représentent quelque chose de fort pour moi.
21 février - Tromper les sadiques
Je dois traverser une grande maison remplie de “sadiques” qui nous demandent de réussir leurs “défis” avant de passer. Je réussis à éviter la plupart en me faufilant à travers la foule et lorsque l’un d’eux me coince, je m’en sors en lui faisant croire que j’adore la douleur.
23 février - Le sous-sol culturelle
C’est demain la date limite pour aller chercher les revues fraichement imprimées dans les locaux de l’organisme culturel qui nous a dépanné pour l’occasion. Je dois conduire pour m’y rendre, monter une route presque verticale où je crois faire un accident, mais je m’en sauve tout juste. Dans le sous-sol de l’organisme, je trouve les boites de nos revues, mais aussi une photo de moi bébé et une affiche d’un artiste qui a peint mon portrait. Une femme de l’organisme m’explique : “Ça traîne ici depuis longtemps, mais on savait que tu allais passer aujourd’hui, alors on voulait te les donner en même temps.” Ça serait mieux de travailler directement avec un imprimeur, mais je demande si on peut recommencer notre collaboration si jamais nous avons trop de problèmes. “Bien sûr.” Elle s’en va me chercher un billet pour le festival qu’elles préparent prochainement. Je me demande si j’ai un feu sauvage. Un homme dans l’ombre veut me parler de son disque dur. Je commence à avoir hâte de sortir de ce sous-sol. Il n’y a pas de porte, seulement des bâches en plastique.
24 février - Les envies irréconciliables
Je suis avec mes parents et Blaise dans une petite cabane. Blaise veut rester à l’intérieur et je me fâche un peu. Il faut sortir jouer dehors! Je vais nous préparer un sac et je tombe sur deux tissus qui appartiennent à la mère de Blaise. Je les touche, les fibres sont incroyables. J’essaie d’expliquer à ma mère pourquoi ces tissus sont si précieux. L’un est en soie brodée, l’autre en lin.
Plus tard, je suis chez Geoffroy et Virginie qui déballent des paquets de viandes froides devant moi. Je ne regrette plus de ne pas avoir amené à manger, clairement, ils n’ont pas pensé à moi non plus. Quel soulagement! Je cherche mon chaton handicapé et le trouve derrière une boite.
25 février - Le concert bondé
C’est le test de son pour le concert de Fantômes (le vrai sera le 8 mars à l’Esco). Je me réjouis à chaque personne qui rentre dans la salle, mais je dois trouver une manière de sortir un instant pour me préparer à performer.
28 février - Sous les arachnides
Dans la maison où nous sommes (une vingtaine de personnes) le plafond est couvert de toiles d’araignées et de scorpions. Un crabe à travers les toiles tente de m’attraper. Ça ira, il ne reste qu’à faire la vaisselle, ensuite on pourra partir. Où sont les toilettes?
2 mars - Les petits défis avant les vrais défis
“Nous” sommes dans une énorme maison dont nous devons sortir. Dans chaque pièce un nouveau défi nous attend : des monstres poilus, des filles-serpents…
Je me retrouve ensuite dans la maison de mon enfance et Victor cuisine pour moi. Il est sobre, il va bien, un homme veut lui donner du travail. Je suis contente qu’on s’aime simplement, mais pour combien de temps encore ? Moi et un ami devons convaincre Simon Léoza de partir en Europe. Je réussis en lui rappelant qu’il pourra faire des concerts là-bas aussi.
3 mars - Jouer le jeux
Énorme GN dans un “château” dans le style de celui de Catherine II en Russie. Je joue une noble et je découvre quatre mécréants qui essayent de nous voler. En restant dans mon rôle, je réussis à en sauver deux qui sont incarnés par Annabelle Moreau et Ralph Elawani, parce que j’ai envie de leur permettre de jouer plus longtemps. J’ai droit à un petit clin d’œil complice en échange, ainsi qu’une robe “méditerranéenne” blanche couverte de motifs créés à partir de petites billes.
4 mars - Partager nos difficultés
Je suis chez Marie-No qui habite une sorte de grotte en montagne avec une piscine. On mange des pâtes en discutant de nos gigs et des possibilités de vivre de notre art. Il est temps de repartir, alors nous sautons dans la piscine. Attention, si nous allons trop sur le bord, nous allons tomber de la falaise.
Plus tard, j’apprends que je ne suis pas la fille biologique de mon père, mais plutôt de son meilleur ami. Ça ne m’affecte pas vraiment, mais je suis empathique des difficultés que mes parents ont traversées à l’époque.
Je remarque qu’il y a aussi beaucoup de foules, de projets organisés à plusieurs, de gestion de groupe, de coordination. Dans aucun de ces rêves, je n’arrive à sortir de l’endroit où je me sens coincée. Cela ne m’empêche pas de traverser plutôt habilement les obstacles dans ces lieux. J’essaie de profiter du temps passé avec les gens que j’aime et surtout de ne pas les décevoir.